Age des reproducteurs
Variables selon la vitesse de développement des individus, qui dépends des conditions de maintient (température, nourriture). Pour les espèces à croissance rapide il est possible d’obtenir des individus sexuellement matures en 3 ans mais cela peut aller jusqu’à 10 ans pour des espèces à croissance lentes (Grammostola). Pour évaluer la capacité de reproduction des femelle, on ne peut que se fier à l’âge et à la taille des individus, pour les mâles les signes distinctifs évoqués précédemment sont sans équivoque.
Préparation des géniteurs
Pour pouvoir s’accoupler le mâle doit avoir construit une toile spermatique. C’est une toile ressemblant à un sac de couchage. Le mâle rentre dedans en se mettant sur le dos et émet une goutte de sperme par le biais de son sillon épigastrique. Il remonte ensuite sur la toile et rempli ces bulbes de spermes en les trempant dans la goutte qu’il vient de déposer.
La femelle doit quand à elle est bien nourrie afin d’éviter qu’elle n’attaque le mâle, il est conseiller de lui distribuer des proies ad libitum, une à deux semaine avant l’accouplement jusqu’au refus complet. De plus il ne sert à rien d’accoupler une femelle qui risque muer pendant la gestation, car la spermathèque (réceptacle de la semence du mâle), est éliminer avec l’ancien exosquelette durant la mue.
L'accouplement
Il comprend deux phases :
- La parade nuptiale : dés que le mâle est introduit dans le terrarium de la femelle et à pris perception de sa présence il entame une parade constituer de tremblements du corps et des pattes. Si la femelle est réceptive, elle sort de sa cachette et lui réponds en martelant bruyamment le substrat ou les parois du terrarium à l’aide de ses pédipalpes et de se première paire de pattes. Si le mâle est en confiance, il s’approche prudemment de la femelle, lui effleure et tapote doucement les pédipalpes et les pattes. Se tenir prêt à intervenir (avec baguettes et boites) à ce moment car c’est généralement à ce moment où la femelle peut se décider à attaquer le mâle, si elle n’est pas prête. Si la femelle consent à l’accouplement, elle se redresse et ouvre largement ses chélicères.
- L'accouplement : le mâle se place sous la femelle et bloque ses chélicères à l’aide des ergots de sa première paire de pattes, ce qui lui permet de soulever son céphalothorax et d’atteindre plus facilement son sillon épigastrique. Il introduit ensuite ses bulbes dans le sillon épigastrique de la femelle et là tire vers elle, ce qui la cambre, ouvre son sillon épigastrique et qui facilite l’expulsion de la semence dans la spermathèque.
Après l’accouplement, le mâle à tendance à fuir rapidement, attention car la femelle peut décider de l’attaquer à ce moment là également. Il convient de le récupérer rapidement. D’une manière générale, se méfier des mâles lors des accouplements, vu les risques qu’ils encourent ils ont tendance à être sur la défensive et à mordre facilement.
La ponte et l’incubation:
Pendant la période de gestation l’opistosome (ou abdomen) de la femelle va grossier et son appétit va également augmenter. Après cette période (3 à 6 mois en moyenne, parfois jusqu’à 1 an) la femelle va pondre ses œufs. Elle commence par tisser une large toile, ponds ses œufs et referme le tout comme un baluchon. Après commence l’incubation, période durant laquelle la mygale maintient le cocon juste au-dessus du sol à l’aide de ses crocs et le fait régulièrement tourner pour que les œufs bénéficient tous d’une température et d’une hygrométrie équivalente et évite qu’ils se tassent.
Durant cette période vous pourrez nourrir la femelle de temps à autre, elle capturera les proies et reviendra les consommer auprès du cocon.
Les femelles de certaines espèces peuvent parfois dévorer leur cocon, il est alors possible de prévenir cela en incubant artificiellement les œufs. Néanmoins considérant que ce document s’adresse à des néophytes, nous n’aborderons pas ces techniques plus avancées. Les mères savent très bien s’occuper de leur progéniture et faire en sorte qu’un maximum d’œufs arrive à terme.
En cours d’incubation vous pourrez examiner le cocon en le retirant à la mère (la distraire avec une proie ou une baguette). A condition d’être un minimum précautionneux (néanmoins l’enveloppe parcheminée du cocon est assez résistante) vous pourrez le faire rouler sur la paume de votre main en sentir la masse d’œufs. Si vous sentez des mouvement c’est que les œufs ont commencé à éclore libérant les larves. Vous le redonnerez ensuite à la mère qui le récupèrera. Au bout d’un certain temps le cocon se déchirera libérant de petits mygalons stade1. Si vous présentez un problème à ce niveau là, il est toujours possible pratiquer une légère incision qui facilitera la sorti des jeunes, mais en règle générale laisser faire la nature car l'intérieur du cocon est environnement stérile. Vous pouvez les individualiser en piluliers à partir de ce moment là pour limiter tout cannibalisme.
Malgré tous ses soins, vous obtiendrez peut-être parfois des cocons stériles, ou des cocons dans lesquels la majorité des œufs auront dépéris. Cela peut arriver sans que vous conditions de maintient ne soit réellement en cause.
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